Format de poche
#56

Exposition du 21 décembre 2017 au 6 janvier 2018
Vernissage le mercredi 20 décembre de 18h à 21h

Depuis le 5 décembre 2014, jour du premier vernissage à la galerie Abstract Project, nous avons eu pour projet de promouvoir des artistes, de créer des rencontres et des échanges fraternels entre les artistes, mais aussi des rencontres avec les collectionneurs et le public d’amateurs.

L’exposition « Format de poche » que propose la galerie Abstract Project pour cette fin d’année n’est pas dédiée à la littérature et  sa diffusion, ni à la bande dessinée et à son histoire, mais à la réunion d’artistes plasticiens autour de l’exposition d’œuvres de petits formats n’excédant pas la dimension de 30 cm x 30 cm. Les artistes à qui nous avons proposé cette rencontre ont tous déjà exposé à la galerie ou y exposeront bientôt.

Les expositions collectives de cette ampleur, avec un accrochage plus dense qu’à l’accoutumée, participent pleinement à cette dynamique. Outre la proposition purement artistique, elles favorisent évidemment les rencontres et les collaborations futures. Pour l’amateur éclairé ou le collectionneur, c’est aussi comme cela que commence ou se constitue une collection, en acquérant des œuvres à des prix très abordables et en faisant la rencontre d’un travail et d’une ou d’un artiste.

 

Art numérique
#55

flyer

Exposition du 7 au 16 décembre 2017
Vernissage le mercredi 6 décembre de 18h à 21h

Il n'y a pas une définition unique de « l'Art Numérique » : au sens large, il rassemble des créations artistiques qui ont recours au cours de leur élaboration à l'usage d'un support numérique.
Grâce au développement de la technologie informatique, les artistes s'emparent de ces nouveaux outils. Ils démultiplient les possibilités offertes par les outils traditionnels, soit de manière directe en élargissant le champ de leur création, soit de manière indirecte en changeant leurs méthodes de travail.
Cette exposition propose de réunir certains de ces artistes afin d'explorer la diversité des approches de ces nouveaux outils.

Artistes présentés :
David Apikian, Joanick Bécourt, Milija Belic, Carol-Ann Braun,
Berti Braun, Laure Calé, Michel Debully, Michel-Jean Dupierris, Françoise Kulesza, Alain Longuet, Jun Sato, Roger Vilder

Photo1

Photo2

Photo3

Photo4

Photo5

 

Carrés composés
Gilles Drouin
#54

flyer

Exposition du 23 novembre au 2 décembre 2017
Vernissage le mercredi 22 novembre de 18h à 21h

Gilles Drouin s’intéresse à l’exploration du rectangle et de ses possibilités. Chaque œuvre est une réflexion sur un agencement possible de rectangles et de carrés.
Les tableaux sont composés d’une trame de carrés sur lesquels sont placés des rectangles, positionnés par rapport au centre des carrés. Les rectangles s’entrecroisent de façon aléatoire et évoluent dans l’espace sur cette base construite, générant ainsi un effet de mouvement rotatif.
Gilles Drouin a recours à une palette réduite de couleurs. L’application de couches multiples poussent ces couleurs vers le noir, sans y arriver tout à fait. Enfin la composition est parfois soutenue par le traitement d’un jaune franc qui réveille ce camaïeu de couleurs froides.
La ligne est utilisée ici et là pour suggérer le contour d’un cube ou simplement comme ligne de force dans la composition. Sur certaines toiles, la ligne permet de donner un rythme, une dynamique à la composition. Sur d’autres, elle complète une structure ou suggère une forme. Il n’y a pas d’opposition entre la couleur et la ligne.
Les œuvres présentées ici sont toutes de format carré. Ceci donne une cohérence à l’exposition et met en valeur les choix esthétiques de l’artiste.

1

2

3

4

5

 

Entr'acte Intermission
#53

Exposition du 9 au 18 novembre 2017
Vernissage le mercredi 8 novembre de 18h à 21h

Cette exposition, présentée par la Galerie Abstract Project, accueille dix artistes qui poursuivent tous une recherche multiforme et nuancée de leur approche à l'abstraction picturale.
Tous produisent des œuvres influencées par un chassé-croisé, à des degrés différents, avec les dévelopements intervenus dans les traditions de l'art "Systématique", "Constructif" et "Concret".
L'exposition assemble des œuvres en deux et trois dimensions, qui explorent différents médiums, matériaux et genres, y compris des tableaux, collages et reliefs. Singulièrement et solidairement, ces œuvres invitent ceux qui les regardent à rejoindre les artistes dans un processus de lecture et d'interprétation d'une nouvelle grammaire de l'espace pictural, à travers la matérialité concrète des surfaces et des couleurs.
Les artistes représentés sont tous des praticiens reconnus dans leurs domaines respectifs. Certains se connaissaient déjà à travers l'association de la Grange de Mercus, dans l'Ariège (France) et le forum en ligne Saturation Point (Londres). Pour la majorité d'entre eux, cette collaboration est une première.

entr'acte : intermission est un projet de Saturation Point, organisé conjointement par Patrick Morrissey et Richard Bell. Titre suggéré par G R Thomson.


This exhibition, hosted by Abstract Project Galerie, features work by ten artists, each concerned with the investigation of nuanced and differing approaches to pictorial abstraction.
All make work that is influenced by and intersects, in various ways and degrees, with the histories of Systematic, Constructive and Concrete Art. The exhibition gathers together works in two and three dimensions, featuring different mediums, materials and genres, including paintings, relief constructions and collages. Singularly and severally, these works invite the respondent to join the artists in a process of reading and interpreting a new, defamiliarising grammar of pictorial space, rendered in the concrete materiality of surfaces and colours.
The artists represented are all recognised practitioners in their respective fields. Some were already known to one another through association with The Mercus Barn, Ariège (France) and the online forum Saturation Point (London). Many are showing work together for the first time.

Entr’acte : intermission is a Saturation Point project, jointly organised by Patrick Morrissey and Richard Bell. Title originated by G R Thomson.

http://www.saturationpoint.org.uk/

Cinétique
#52

Exposition du 26 octobre au 4 novembre 2017
Vernissage le mercredi 25 octobre de 18h à 21h

Ce qui a marqué le tournant dans la pensée créatrice contemporaine, c’est certainement cette conscience soudaine de l’inséparabilité spatio-temporelle, révélée aussi simultanément dans les théories scientifiques les plus avancées.
Le mouvement et le rythme entrent par la grande porte dans la pratique artistique pour s’imposer souvent, et surtout grâce à l’avancée ncessante de l’art abstrait, comme le seul vrai sujet et le signe incontestable de la modernité.
La vision, auparavant immuable, commence à s’étendre dans la durée, soit par le mouvement réel, soit par l’addition des instants successifs créant par conséquence un mouvement fictif rétinien. Le cinétique passe à l’optique avec toutes ses implications perceptives et psychologiques entrainant une oeuvre qui englobe dans son intégralité non seulement le substantiel, mais surtout le devenir.
Il s’établit une nouvelle dialectique du réel et de l’imaginaire qui engendre des images et des formes spatiales dynamisées. La réalité et la matière se dévoilent comme des flux d’énergie. L’image s’ouvre par ses intersections fragmentées : le mouvement et le rythme deviennent la ressource d’une nouvelle expressivité.
Il ne s’agit plus de la reproduction ou de l’imitation, mais d’une analogie plastique basée sur l’appréhension d’une réalité dynamique et vivante, de formes qui n’embrassent plus seulement l’espace, mais aussi le temps, de formes qui ne peuvent plus se priver de cette pensée temporelle. L’artiste façonne le temps comme il façonne l’espace.
Ainsi les Cubistes, qui ont suivi le chemin bien tracé de Cézanne par le fractionnement du réel, les Futuristes par la dynamisation de la vision, commencée déjà dans l’expérimentation photographique de Muybridge et Marey, ensuite passée par la conceptualisation de Duchamp, sans oublier les Constructivistes russes, le Suprématisme extrasensoriel de Malevitch et ses perspectives cosmiques, le Néoplasticisme idéalisé de Mondrian ou l’Orphisme lumineux de Kupka et surtout des Delaunay, apparaissent comme les précurseurs d’un art appelé aujourd’hui en toute légitimité « Art Cinétique ». Ce courant artistique, représenté par ses protagonistes historiques comme Vasarely, Soto, Agam, Morellet, Cruz-Diez, Le Parc ou Molnar, est au coeur de l’actualité des dernières décennies.
Il est profondément ancré dans un esthétisme largement géométrisant, expression fidèle d’une sensibilité associée entièrement à cette nouvelle ère galopante et incontournable du numérique et à ses enseignements sortis directement d’une logique cybernétique ultrasophistiquée.

Milija Belic

Aleksander Drakulic, Delnau, Jean-Luc Bruckert, Viktor Hulík, Francesc Bordas, Philippe Rips (sculpture), Roger Vilder, János Szász Saxon, Milija Belic, Pascal Fancony, Go Segawa.

Joël Besse, Aleksander Drakulic, Yumiko Kimura, Gerhard Hotter, Philippe Rips (sculpture), Delnau, Jean-Luc Bruckert, Viktor Hulík, Francesc Bordas.

Charles Bézie, Ingrid Hornef, Jun Sato, David Apikian, Joël Besse, Aleksander Drakulic, Philippe Rips (sculpture), Yumiko Kimura.

Roger Vilder, János Szász Saxon, Milija Belic, Philippe Rips (sculpture), Pascal Fancony, Go Segawa, Natacha Caland, Maria Arveliaz Gordon, Françoise Aubry.

Indoor 2
#51

Exposition du 18 au 21 octobre 2017
Vernissage le jeudi 19 octobre de 18h à 21h

Nicolas Rodriguez-Sol, Romain Jaccoud

Kenia Almaraz Murillo et Elliott Causse

Luka Hair, Chloé Bocquet

Pli, plein, délié
Marie Bérat, Yannick Dublineau, Khedija Ennifer-Courtois,
Elisabeth Gevrey, Véronique Henry, Nicole Valentin,
Sophie Villoutreix Brajeux
#50

Exposition du 5 au 14 octobre 2017
Vernissage le mercredi 4 octobre de 18h à 21h

Le vol XXX traverse un matin d’automne un épais nuage GRIS pas blanc et cotonneux mais GRIS PÉKIN, à bord des artistes, une exposition non RIEN, notre conteneur bloqué à la douane, consternationun voyage, des émotions, si récupération du conteneur, montage de l’exposition par les artistes, Vernissage Officiel…, VILLE DE CONTRASTE, grande, immense, des voitures, des grues, des buildings, un stade, des avenues Tout est moderne au tournant Tout est passé les HÚTÒNGS…, avec ses étals, ses vélos, ses odeurs, ses fils électriques ; des rencontres amicales intenses, des découvertes artistiques et culturelles…, les temples, calmes, aux arbres tortueux, le silence, des Bouddhas parfois immenses, des couleurs, des Chinois prosternés, de l’encens…, très riche, très dense, très fort, des petits déjeuners à l’hôtel (vent d’est) où le bol de café se promenait de table en table, retrouvailles, histoires, briefing…, une valise arrivée tard, des brochettes de larves, de serpents, de scorpions qui croquent sous la dent, un bol de riz cherché dans la cuisine, un petit restau très local avec une carte illisible, des gens perdus avec une carte à la main, c’est où ! la place Tian’Anmen immense, les barrières de contrôles, l’horrible bouquet de fleurs de Koons, le portrait de Mao, la cité interdite…, et maintenant une réunion artistique, un quartier entier d’anciennes usines transformées en Galeries contemporaines là-bas après, une marche, le métro, un taxi… ; une vrai chance Obama pour la réunion internationale et miracle le soleil sur Pékin, les couleurs chantent.

Le TOUT dans un éventail, gris, coloré, papier, tissu, béton, fers…

 

Circle, Line and Color in Space
Wahida Azhari, Christine Boiry, Susan Buret
#49

Exposition du 21 septembre au 30 septembre 2017
Vernissage le mercredi 20 septembre de 18h à 21h

Wahida Azhari, Christine Boiry et Susan Buret s’intéressent toutes les trois aux formes, lignes, couleurs et à l’espace, ce qu’elles expriment chacune de façon spécifique. Leur travail est relié à un vécu provenant d’une expérience profonde de l’espace, que celle-ci trouve sa source dans la nature, le cadre familial ou dans leurs contacts avec des cultures étrangères.
Pour Abstract Project 2017, le travail de Wahida est construit à partir de lignes : elle recherche un équilibre dans l’espace à travers le positionnement asymétrique de plusieurs pièces d’inégales dimensions. Comme dans tout son travail, l’espace vide du mur joue un rôle important.
Susan a choisi le cercle, le “non carré”, travaillant avec la couleur, le motif et l’illusion d’optique pour évoquer son espace de vie dans les années 1960 et 1970.
Après son voyage en Iran, Christine s’est concentrée sur le polygone pour déployer ses nuances de turquoise et créer un mouvement dans l’espace dans un esprit méditatif.

Wahida Azhari (Germany), Christine Boiry (France) and Susan Buret(Australia) share an interest in form, line, colour and space which they express in very different and individual ways. They all make works that draws on memories of their deep experiences of space, be it from nature, home and different cultures.
For Abstract Project 2017, Wahida’s work is built with lines: she looks for an equilibrium in space using asymetrical positioning of unequal sized pieces. As in all her art, the emptiness of the wall plays an important role.
Susan uses the circle, un-square working with colour, pattern and optical illusion to recall the spaces of her home in the 1960s and 70s.
After her trip in Iran, Christine chose the polygone to spread her subtle shades of turquoise and create movement in space in her meditative way.


Spatial forms
Elisabeth Bodey - Yumiko Kimura
(présentées par Factory 49)
#48



Exposition du 17 août au 2 septembre 2017
Vernissage le mercredi 16 août de 18h à 21h

Elisabeth Bodey

Résonance
Chaque peinture dans cette exposition regroupe plusieurs petits panneaux MDF assemblés et peints.
Certains d’entre eux ont été espacés puis réassemblés.
Chaque panneau a une forme irrégulière et différente de manière à donner un sens de l’arbitraire, de l’improvisation, de l’intuitif, de l’inachevé ou de l’inattendu.
Le processus d’assemblage de ces unités sous-tend et développe ces notions, et constitue la base de ce qui m’a interpellée.
Ces peintures sont des réponses visuelles aux résonances et aux qualités de sons que j’ai rencontrées ainsi qu’aux sensations perçues lorsque j’écoute de la musique. Comment celle-ci est entendue et ressentie ; comment elle est «palpée».
Les réponses sont traduites sous forme matérielle au travers de relations de couleurs, de marques et d’espaces ouverts ou fermés, qui deviennent à leur tour des signes de notation au sein des compositions.
Les références linéaires et les lignes en forme de grille suggèrent que les formes MDF sont des pages de « manuscrit » formant l’architecture des compositions finales en tant que sites performatifs.

Juin 2017

Yumiko Kimura

Je travaille la forme transparente à travers la plaque de verre.
D’abord je prépare le plan sur le papier millimètré ou par l’ordinateur. Puis je découpe la plaque du verre à partir de ce plan, je façonne les morceaux et les assemble par un collage façon ultraviolet.
Malgré sa forme transparente quelquefois invisible, celle-ci n’est pas vide. Elle est toute pleine dans l’espace, et les molécules du verre sont très compactées car la densité relative du verre est 2,5 fois plus dense que de l’eau.
Le reflet, la transmittance, la réfraction sont les trois caractères les plus importants de cette matière.
Avec ces effets, l’aspect visuel des oeuvres en verre change très nettement selon l’angle de vue et de la direction des rayons lumineux.
À la différence d’autre matière transparente comme le plexiglas, qui est organique, le verre est une matière inorganique comme la pierre, le sel, l’eau et l’air. Le verre est une matière qui me touche profondément avec sa transparence et sa vibration.
Pour moi il est une matière sacrée, qui m’offre plein de possibilités créatives, tout en m’amenant au monde intérieur infini.
Comme j’utilise la plaque du verre, les formes que je donne aux oeuvres deviennent naturellement géométriques. Le mode de superposition de la rotation et de la transformation fait naître des rythmes et des mouvements et cela produit le dynamisme plastique.
La haute densité du verre vibre et résonne avec l’espace ambiant, le reflet renforce le faible contour d’oeuvre en verre.
À Abstract Project, où la lumière naturelle entre à travers les fenêtres, j’essaie de construire une oeuvre qui met en collaboration l’espace, la lumière, et les plaques de verre.

Yumiko KIMURA
Le 6 juin 2017

 

Developing structures
Jan Handel - Jacky Ferrand
(présentés par Factory 49)
#47



Exposition du 20 juillet au 10 août 2017
Vernissage le mercredi 19 juillet de 18h à 21h

STRUCTURES GENERATIVES

Pour Umberto Eco(1) la pensée sérielle s’opposait radicalement à la pensée structurale. Cette dernière s’employait toujours à chercher sous les langages, les systèmes de signes des structures constantes. Elle cherchait des universaux. A l’inverse, la pensée sérielle tend à détruire tout pseudo-universel car elle est fondée sur un univers en perpétuelle expansion. Elle produit des possibilités orientées, stimule des expériences de choix, met en question toute grammaire pré-établie. Elle produit une structure ouverte et polyvalente.
Dans ce sens Jan Handel et Jacky Ferrand, réunis ici, ne visent pas dans leurs séries respectives à révéler des structures mais à mettre en jeu des structures
« génératives ». Génératives d’une pensée plastique, dynamique, instable, mouvante qui élabore des structures particulières proches des structures dissipatives d’Ilya Prigogine(2) capables de se désagréger tout en prélevant une partie du flux de leur désagrégation pour se construire.
Depuis plus d’un siècle, du sérialisme musical de Schönberg ou du néo-plasticisme de Mondrian à l’oeuvre de Morellet(3), le dialogue créatif entre structure et série alimente de plus en plus de recherches plastiques transnationales au-delà de toute référence nostalgique à un quelconque Style International...

(1) Umberto Eco La structure absente, Mercure de France, 1972
(2) Ilya Prigogine et Isabelle Stengers La nouvelle alliance-Métamorphose de la science, Gallimard, 1986
(3) Serge Lemoine François Morellet, Flammarion, 1996. Dans cette biographie remarquable, Serge Lemoine évoque de nombreux artistes, amis de Morellet, qui ont largement contribué aux questionnements qui nourissent l’oeuvre des artistes de cette exposition ; Mavignier, Naudé, Kelly, Max Bill, François et Vera Molnar, Garcia-Rossi, Le Parc, Sobrino, Stein, Yvaral...

Factory 49 / Art Project (Traduction française par Catherine Loumeau)


DEVELOPING STRUCTURES

For Umberto Eco(1), serial thinking was radically in conflict with structural thinking. The latter used to look for constant structures behind the languages and the systems of signs. It looked for universals. In opposition, serial thingking is aimed at eradicating any so called universal because it is based on an very expanding universe. It produces oriented possibilities, encourages experiences of choice, questions any preestablished. grammar. Finally it produces an open and polyvalent structure.
Jan Handel and Jacky Ferrand, here present, do not aim, in their respective series, at revealing structures but at bringing into view “developing strucutres”. Structures that expose a plastic thinking, dynamic, unstable, moving whose peculiar design structures are close to the “dissipative structures” of Ilya Prigogine (2). Structures that are capable of breaking into thousands of pieces while, at the same time, using a part of the break’s flow to build themselves.
For more than a century, from the musial serialism of Schönberg or the neo-plasticism of Mondrian to the Work of Morellet’ (3), the creative dialog between strucures and series has been the subject of more transnational plastic researshes that go beyond any nostalgic reference to any “International Style”...


Factory 49 / Art Project

(1) Umberto Eco La structure absente, Mercure de France,Paris, 1972
(2) Ilya Prigogine et Isabelle Stengers La nouvelle alliance-Métamorphose de la science, Gallimard, Paris, 1986
(3) Serge Lemoine François Morellet, Flammarion, Paris, 1996.
In this remarkable biography, Serge Lemoine calls up numerous artists, Morellet’s friends, who broadly contributed to the questions which feed the Work of this exhibition’s artists: Mavignier, Naudé, Kelly, Max Bill, François et Vera Molnar, Garcia-Rossi, Le Parc, Sobrino, Stein, Yvaral...

 

Asymmetries
Alexandra Kennedy
(présentée par Factory 49)
#46



Exposition du 6 au 13 juillet 2017
Vernissage le mercredi 5 juillet de 18h à 21h

 

MINIMENTA 2017
#45



Exposition du 15 au 25 juin 2017
Vernissage le jeudi 15 juin de 18h à 21h

Minimenta est une grande manifestation autour du petit format qui se déroule chaque année au mois de juin depuis cinq ans. Cet évènement propose un parcours artistique et festif au grand public qu’il soit simple promeneur, curieux, amateur ou collectionneur.

Un seul impératif pour la galerie qui y participe : présenter des œuvres de petit format s’inscrivant dans un carré de 30 x 30 cm au maximum ou un cube de 30 x 30 x 30 cm pour les oeuvres en volume. La galerie est libre de sa programmation, un seul mot d’ordre ... l’originalité !

Minimenta valorise les galeries et leur métier à travers une communication mutualisée. Toute liberté du choix des artistes étant bien entendu laissée aux galeries, Minimenta met en avant leurs singularités.

Minimenta est un événement festif qui tisse des liens entre la vie de quartier et l’art. Créant des passerelles entre les galeries participantes, Minimenta touche de nouveaux publics et multiplie nos collectionneurs.

Enfin, le petit format, emblème de Minimenta, est par essence intime, saisissant et voyageur. Il est accessible et peu intimidant. De plus, aux murs des galeries, il peut susciter des présentations originales et variées.

Artistes présentés :
Danielle Lescot, Philippe Henri Doucet, Joël Besse, Jun Sato, Guillaume Brinas, mpS[&]jpB, Claude Lelong, Marine Vu, Yvan Le Bozec, Jacques Weyer, Claudine Sallenave, Carol Cultot, Sylvie Mary, Pierre Morquin, Anne Brochot, Erik Levesque, Prisca Temporal, Diane De Cicco, Jean-Marc Chomaz, Pui San Ho, Leïla Guinnefollau, Olivier Di Pizio, Darko Karadjitch, Didier Mencoboni, Hélène Durdilly, Pola Carmen, Pascal Mahou, Joël Trolliet, Marion Harduin, Gaëtan Di Pizio, Mireille Vitry, Bogumila Strojna, Cécile Bonduelle, Isabelle de Gouyon Matignon

 


INTERCONTINENTAL LINE
reflection in progress
Europe/North America
#44

Exposition du 11 au 20 mai 2017
vernissage le mercredi 10 mai de 18h à 21h
finissage le samedi 20 mai de 16h à 21h

Delnau
Yifat Gat
Shawn Stipling
Bogumila Strojna
Anna Szprynger
Emily Berger
Daniel G. Hill
Creighton Michael
Munira Naqui
Tenesh Webber

J'avais envie d'organiser une exposition réunissant des artistes du monde entier, à l'époque où les échanges sont fréquents et où les distances et les différences s'abolissent ou, au contraire, tendent à s'exacerber.
Cette exposition est la première d'une série, où des artistes européens exposeront avec des artistes de continents différents. Pour cette première édition, vous allez pouvoir apprécier les oeuvres d'artistes d'Europe et d'Amérique du Nord. Je collaborerai chaque fois avec un artiste du continent correspondant qui assurera avec moi le commissariat de l'exposition.
Pour cette première édition d'Intercontinental Line, l'exposition a été construite et réalisée avec l'artiste new-yorkais, Daniel G. Hill.
J'ai choisi la ligne en tant que dénominateur commun, support de création, l'élément graphique présent dans chaque domaine de la création plastique.
Si elle est associée initialement au dessin, son usage se décline actuellement dans tous les domaines des arts plastiques - peinture, sculpture, dessin, photographie, installation - traversant tous les courants d'art abstrait. Notre choix des oeuvres tend à le montrer.
Le sujet de cette exposition est de questionner l'utilisation de la ligne (dans ses différences et similitudes) selon les continents, avec leurs spécificités culturelles, géopolitiques et historiques.
Le sous-titre de cette exposition est reflection in progress, car nous posons cette question, et la réponse pourra ou pas être donnée seulement à la fin de la série d'expositions Intercontinental Line.

Bogumila Srojna

 

 

Etat organique
#43

Exposition du 20 avril au 29 avril 2017
vernissage le mercredi 19 avril de 18h à 21h

Anne GE
Elsa Letellier
Pascale Vedere d'Auria
Paula Leon

Au-delà des évocations charnelles, animales ou végétales, il est question de décomposition de la matière et des images du réel pour figurer un désordre apparent, proposer un ordre. Il s'agit de recueillir une impression, de récupérer une émotion ressentie, de piocher dans la vie qui nous entoure, pour que l'instant perdure.

Dans un processus où l'indéterminé prévaut, s'attacher à tester, expérimenter, entrer en digression, est essentiel. Il est question de provoquer l'incertitude, d'accueillir le trouble, tant visuel que mental, de mêler le distinct et l'indistinct, de faire se côtoyer des zones de densité et de transparence.

Tisser des liens, faire des connections, trouver des combinaisons, manipuler, associer, juxtaposer, entrelacer. Ce sont des ossatures et des constructions par sédimentation, par fragments de matière prélevés et retenus.

Pour cette exposition et chacune d'entre nous, le plan du mur est une mise en relation avec l'espace et l'air, et "sortir du mur" crée la rencontre. Ici, la sculpture est la base du travail, là, c'est une relation à la transparence, plus loin, cela relève d'un jeu entre le plan, la coupe, la carte. Et dans l'installation finale des travaux, à la manière d'une structure organique, les éléments viennent faire état de leur présence.

 

 

Ce qui aurait pu ne pas être,
#42

Exposition du 6 avril au 15 avril 2017
vernissage le mercredi 5 avril de 18h à 21h

Tout travail d'artiste repose sur des pratiques et des postulats plus fragiles qu'ils n'en ont l'air. De leurs projets, de leurs réalisations les artistes transmettent la possibilité que toute chose puisse à un moment, devenir autre. De nécessités en contingences les oeuvres sont ainsi en permanentes mutations. Au cours de la création et des expériences menées, chacun des artistes peut avoir senti que ses recherches et productions dérivent, cherchent et proposent de façon fortuite des formes inattendues mais possibles.
C'est autour de "Ce qui aurait pu ne pas être," que nous vous proposons cette exposition. C'est le pari que nous avons soumis aux artistes réunis ici, montrer des créations qui sont pour eux un pas de côté dans leur production. Montrer ce qui serait inhabituel à un moment de leur recherche.

Artistes présentés :

Tania Alexander
Milija Belic
Roger Bensasson
Cécile Bonduelle
Raphaëlle Boutié
Susan Cantrick
Jean-Baptiste Couronne
Marcel Crozet
Nathalie Delasalle
Laurent Deschamps
Philippe Henri Doucet
EricM
Alain Guillon
Isabelle Labat
Danielle Lescot
Erik Levesque
Anne Lou
Anya Pesce
Lisa Sharp
Madeleine Sins
Christophe Syren



Aurora série
Damien Diaz-Diaz
#41

Exposition du 23 mars au 1 avril 2017
vernissage le mercredi 22 mars de 18h à 21h

Les recettes à partir de techniques qui se répètent, s'effondrent, et la volonté du "bien peindre" issue du mental ne satisfont pas sa faim.

Sans cesse à la recherche d'un espace possible antérieur à la fabrication de l'image, un autre intérêt va émerger du gris, un objet tranchant et fluide né sur le fil d'un rasoir, un percept pur, une picturalité éclose du "sale".

Une peinture de soif qui appelle le désir de voir par le corps au-delà du "plans-couleurs-matières", au-delà du regard que nous portons sur l'image : un objet mystérieux qui se dérobe.


Silo
Genève Cotté
#40

Exposition du 9 mars au 18 mars 2017
vernissage le mercredi 8 mars de 18h à 21h

Silo - 2014/2016

Étranges espaces dressés sur la rive au coeur de la cité.
Au bord de la terre, au bord de l’eau, passage.
Silos, containers, tapis roulants, bacs, grues, camions, péniches…
Quotidiennement s’inaugure un ballet de transits orchestré par l’entrepreneur et les ouvriers.
L’objet est utilitaire, chaque élément à sa place.
Les jours de repos, ce lieu au bord d’eau devient intrigant, mystérieux. Dans le
silence, la lumière caresse les volumes verts, bleus, blancs, ocres, jaunes...
Combinatoires de silhouettes remarquables.
À travers le dépoli de la machine photographique cadrer cette alchimie de formes brutes, paradoxalement belles.
Sélectionner sur la planche contact, agrandir les empreintes obtenues.
Se dégage alors une trame qui constitue la série.
Suivent dessins, esquisses à la gouache pour tenter de retrouver ce qui a été vu et que la machine n’a pas capté.
Passer au tableau. Changement d’échelle, de geste, de matériel. Placer le motif,
la couleur, superposer, cacher, dégager, organiser...
Introduire d’autres combinaisons.
Jeux infinis de la peinture en train de se déployer.
S’arrêter quand l’agencement des formes et des couleurs sur la surface s’organise justement.
L’espace du tableau révèle, cache une histoire ou peut-être pas.

 

Je vais bien !
Jean-Pierre Bertozzi
#39

Exposition du 23 février au 4 mars 2017
vernissage le mercredi 22 février de 18h à 21h

Parce que le crayon griffonne sur le mur.
Sans lamentations. Sans doute avec ratures.

Je regarde les mains posées, les mains levées, entre délicatesse et grâce, entre légèreté et application, entre laisser-aller et discipline. Ce qui pourrait laisser croire à l'improvisation d'une navigation à vue. A l'image de la vie. A l'image du souvenir de la vie.

Ce qui perdure, c'est le chemin d'un corps toujours en mouvement qui n'a jamais cessé de se dire qu'il était fait pour se courber, se tendre, s'épanouir, nous épanouir, s'évanouir dans un repos nécessaire pour se surprendre, pour nous suspendre à sa fragilité déguisée.
D'arabesques en grands écarts, de cambrures en jetés, de balancés en adages, de spirales en trajectoires, il s'offre aux regards hagards devant une sensibilité propre, émouvante, touchante que la montagne nous préserve. Que la mémoire nous conserve.

Il n'y aura jamais assez de mots traduisant cette force féérique traversant le temps qui laisse derrière elle et devant nous la beauté éternelle du mouvement perpétuel, de la danse sensuelle du sentiment, de l'inexorable envie d'enchaîner sa chorégraphie, de nous y inviter, d'y puiser l'énergie, celle qui sert à se relever de trop nombreuses chutes avec le sourire et le désir de ne pas s'arrêter à ce qui pourrait nous empêcher de continuer à danser notre vie.

Je sais que tu vas bien.


Mohammed Aksouh
#38

Exposition du 9 au 18 février 2017
vernissage le mercredi 8 février de 18h à 21h